Son ascension

La position de Palmyre est avantageuse car elle se trouve entre les romains et les parthes, et marchande autant avec l’un qu’avec l’autre. Elle offre aussi des escortes à travers le désert contre les bandits du désert puis donne aussi des dromadaires, seuls monture fiable dans le désert de Syrie. Sa prospérité est sans faille lorsqu’elle est dominée par les romains et est à son apogée durant 31 ans (130-161). Elle va jusqu’à régner sur le commerce du désert, elle n’est plus concurrencée.
Palmyre taxe les marchandises importées de l’extérieur des frontières de la cité mais les victuailles provenants des villages du territoire ne payaient rien. Toutefois, à cause de la sécheresse désertique, l’eau était hors de prix.

Les caravanes de palmyre étaient des entreprises solennelles et annuelles. Les différents marchands s’associaient pour grouper leurs expéditions, sous la responsabilité d’un chef de caravane aussi appelé synordiaque, puissant commerçant qui prenait une partie des frais. Si on trouve des marchands au bord de la ville, c’est au coeur du quartier monumental que se trouve le centre commercial, une place entourée de boutiques, elle est nommée “Agora’’ de Palmyre.

Ce trafic caravanier s’est poursuivi jusqu’aux années 260, y compris quand la Mécène et la Mésopotamie étaient sous domination Perse.

Les marchandises exotiques dont Palmyre faisait commerce n’étaient pas connues dans le détail. Il est certain que pour l’essentiel il s’agissait de marchandises précieuses de grande valeur mais sous un faible volume, comme les tissus de luxe (la soie), les perles, les pierres précieuses (Rubis, Saphire…) et les épices.

Palmyre disposait également d’une oasis, qui apparut pour la première fois au deuxième millénaire avant Jésus Christ, qui servait de source d’eau abondante à la cité et aux animaux (chameaux, dromadaires…). Cette oasis fut appelée Tadmor.
Palmyre jouit d’un sort privilégié entre les Parthes et les Romains, dès que les conflits renaissent, les deux empires la sollicitent. C’est à cette époque que le nom gréco-latin de Palmyre (Palma) est apparu.